Ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara continue de faire entendre sa voix sur les grandes questions de liberté, de justice et de gouvernance démocratique dans son pays. Dans une déclaration empreinte d’humanisme et de fermeté politique, il s’est réjoui de la libération de Badra Aliou SACKO, leader de la société civile, survenue le vendredi 23 mai 2025.
« C’est avec satisfaction que j’ai appris la libération de Badra Aliou SACKO », a-t-il déclaré, soulignant qu’il avait récemment rendu visite à la famille du militant détenu. « Je partage leur joie de retrouver Badra », a-t-il ajouté, tout en appelant une nouvelle fois à la libération de toutes les personnes détenues pour leurs opinions.
Ce geste, loin d’être isolé, s’inscrit dans la ligne droite de l’engagement constant de Moussa Mara pour les principes fondamentaux de l’État de droit. Depuis qu’il a quitté la primature en 2015, celui qui fut à la tête du gouvernement malien à une époque critique du pays n’a cessé de porter un discours de justice sociale, de liberté politique et de responsabilité citoyenne.
Un parcours marqué par la rigueur et le sens de l’intérêt général
Juriste de formation, auditeur et expert-comptable de profession, Moussa Mara a longtemps œuvré dans le secteur privé avant de se lancer en politique. Fondateur du parti Yelema (le Changement), il s’est imposé comme une figure montante d’une nouvelle génération d’hommes politiques maliens prônant la transparence et la réforme.
Nommé Premier ministre en avril 2014 par le président Ibrahim Boubacar Keïta, dans un contexte de tensions sécuritaires accrues, notamment dans le nord du pays, Moussa Mara s’est illustré par sa volonté d’assainir la gestion publique, de moderniser l’administration et de renforcer les institutions. Sa visite à Kidal en mai 2014, dans une région alors très instable, a marqué les esprits comme un acte de courage et de responsabilité, bien que les suites aient été tragiques.
Depuis son départ du gouvernement, il n’a jamais cessé de s’exprimer, publiant tribunes, interventions publiques, analyses politiques et propositions concrètes pour la reconstruction du pays. Son engagement pour la jeunesse, l’intégrité et la liberté d’expression fait de lui une référence morale dans une sphère politique souvent décriée.
Un appel renouvelé à la libération des détenus d’opinion
Dans un contexte national où les tensions sociopolitiques restent vives, et où la transition militaire en cours est scrutée tant au niveau national qu’international, la voix de Moussa Mara porte un message clair : on ne bâtit pas un Mali nouveau en réprimant les voix discordantes. En appelant à la libération de tous les détenus d’opinion, il s’affirme comme un défenseur de la liberté d’expression, indispensable à toute société démocratique. « Nous poursuivrons tous les efforts pour cela ! », conclut-il dans son message, soulignant que cette lutte pour les libertés n’est pas seulement un combat de circonstances, mais un devoir citoyen et patriotique.
Un avenir toujours en ligne de mire ?
À l’approche des échéances politiques futures, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le rôle que pourrait jouer Moussa Mara dans le paysage politique à venir. Reviendra-t-il sur le devant de la scène électorale ? Préfère-t-il demeurer une voix critique et constructive en marge des joutes politiciennes ?
Ce qui est certain, c’est que Moussa Mara demeure un acteur incontournable de la vie publique malienne, une voix crédible qui continue de croire en la capacité du Mali à se réinventer, sur les fondements de la liberté, de la justice et de la responsabilité partagée.
