Le ministre d’État, Romuald Wadagni a présenté devant les députés le lundi 14 Novembre 2022 dans l’enceinte de l’hémicycle, les grands axes du projet de loi des finances gestion 2023.
Comme de coutume, c’est l’argentier national qui a ouvert le bal du ballet des ministres qui s’observe chaque année en la matière de présentation des prévisions budgétaires. Une occasion pour Gérard Gbenonchi, président de la commission des finances et ses collègues de se rendre à l’évidence du contenu de la loi des finances gestion 2023 et ses différentes particularités marquées par une tendance haussière des dépenses en rapport aux mesures sociales.Le montant total du projet de loi des finances, exercice 2023 qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 3.033.337 millions de FCFA. Il est composé respectivement de manière détaillée, des recettes de l’État estimées pour 2023, à 1.760.150 millions de Fcfa pour le Budget général, 58.000 millions de Fcfa pour le Fonds national des retraites du Bénin, 21.850 millions de Fcfa pour les comptes d’affectation spéciale et 1.193.337 millions de Fcfa pour les recettes de trésorerie. En ce qui concerne les charges, elles se présentent pour l’année de 2023, de 2.346.400 millions de Fcfa sans oublier les crédits de paiement ouverts au titre de la même année pour un montant évalué à 686.937 millions de Fcfa dans la catégorie des charges de trésorerie.La présentation du ministre d’Etat Wadagni a fait une part belle aux perspectives en 2023. En la matière, il faut remarquer une répartition des dépenses d’investissement traduisant la politique d’accroissement du capital productif et l’inclusion sociale. Ce qui justifie pour 2023, la prévision des dépenses d’investissement s’élevant à 959.750 millions de Fcfa avec une hausse de 5,4% par rapport à la loi des finances rectificative de 2022 et 18,1% par rapport à la loi des finances initiale de 2022.
Divers chantiers de développement prévus en 2023
L’année 2023 selon la présentation faite devant les députés, sera également marquée par une tendance haussière des dépenses sociales et la poursuite du retour à une consolidation budgétaire. Au regard de cette donne, il importe de mentionner qu’il y aura un renforcement des dépenses à sensibilité sociale en parfaite harmonie et cohérence avec la vision annoncée par le président de la république pour la période 2021-2026. Des options fondées par la hausse de plus de 200% concernant la période la période indiquée et qui permettront la mise en œuvre de plusieurs chantiers à fort impact dont l’accélération prend pour repère l’année 2023. Entre autres, on peut retenir le Programme national des cantines scolaires (PNASI) dont le taux de couverture actuel est de 75% avec 1 million d’enfants impactés ; l’atteinte des cibles des ODD relatives à l’eau pour tous à l’horizon 2023; l’accélération de la mise en œuvre du projet ARCH, instrument phare de protection sociale et l’extension de la mesure de gratuité des frais de contribution des filles du secondaire dans les 20 communes pilotes. L’année 2023 sera également marquée par la poursuite du retour à une consolidation budgétaire. Le budget est hautement social a remarqué les élus du peuple.
Par Adaman AGOSSOU