Enseignement supérieur : 85,6 milliards FCFA pour le projet de budget 2023 
Le projet de budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2023 est estimé à 85 619 888 000 FCFA contre 71 522 209 000 FCFA en 2022, soit une augmentation de 19,71%. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a exposé son budget aux députés ce lundi 21 novembre 2022.
Ce budget 2023 devrait permettre d’asseoir et de poursuivre les réformes prioritaires du sous-secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en phase avec le Programme d’actions du gouvernement. Ce projet de budget s’articule autour de quatre programmes à savoir le Programme Pilotage et soutien aux services du MESRS, le Programme Enseignement supérieur, le Programme Recherche scientifique et innovation et le Programme Vie de l’étudiant. Les principaux défis à relever à travers ces différents programmes sont : L’évaluation des enseignants à travers la mise en place des organes de contrôle de leurs prestations, la qualité de l’enseignement, la pertinence des programmes et l’éthique dans les universités, le développement des compétences pour une meilleure employabilité des diplômés sortis des Universités, la consolidation du cadre institutionnel et organisationnel du système national de la recherche en science, technologie et l’innovation, le renforcement des infrastructures (administratives, pédagogiques, laboratoires et résidences) avec des équipements modernes. Quant aux priorités du ministère pour l’année 2023, elles portent sur la mise en place d’un régime de gouvernance des universités publiques, du statut particulier du personnel enseignant incluant un mécanisme d’évolution hors hiérarchie et de maintien en activité après l’âge limite d’admission à la retraite (éméritat), la mise en place d’un programme de bourses d’études favorisant les filières scientifiques, l’instauration des mesures spécifiques d’incitation à la recherche et à l’innovation, la mise en œuvre de la délégation des prestations des œuvres sociales universitaires au secteur privé, la construction et l’équipement des infrastructures modernes (pédagogiques, laboratoires et résidences) au profit des étudiants et enseignants, pour ne citer que celles-là.