Découverte de la zone industrielle de Glo-Djigbé: Les chancelleries africaines s’associent à l’intégration industrielle
En marge de la 11ème Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique Francophone Subsaharienne et de France tenue à Cotonou au Bénin du 24 au 28 juin 2024, la Vice-Présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, présidente de la Grande chancellerie du Bénin et ses hôtes ont été reçus, ce vendredi 28 juin 2024 par l’administration de gestion de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). Occasion de découvrir les nombreuses industries de transformation des matières premières dans la perspective de créer de la valeur ajoutée
C’est une promesse tenue. En visite pour la première fois sur le site industriel de Glo-Djigbé, le vendredi 01 mars 2024, la Vice-Présidente du Bénin et présidente de la Grande chancellerie du Bénin, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima a fait part de sa volonté, de faire découvrir le label industriel béninois, aux grandes chancelleries africaines. Et comme pour joindre l’acte à la parole, elle était accompagnée par les grandes chancelleries du Togo, du Tchad, de la Centrafrique, du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Congo Brazzaville, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Conakry.
Que ce soit les titulaires au poste ou leurs représentants, ces hauts fonctionnaires pour la plupart militaires ou civils, ont visité le site industriel de Glo-Djigbé en marge des travaux de la 11ème Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique Francophone Subsaharienne et de France. Les Grandes Chancelleries d’Afrique sont restées admiratives de ce quartier industriel made in Benin. Accueillie par des chants et danses, la délégation conduite par la Vice-présidente de la République du Bénin a été reçue par le Directeur Général Adjoint de la Sipi-Bénin SA, Faki ADJE.
Comme c’est la tradition à la Gdiz, elle a eu droit à une présentation du niveau de développement très apprécié et appréciable de la GDIZ, les perspectives, le nombre d’investisseurs qui sont plus d’une trentaine déjà, le nombre d’emplois directs créés qui est d’environ 12.000, ainsi que les travaux de développement de la deuxième phase de 400 hectares qui est en cours. Ce que Faki ADJE appelle « le cœur de la projection du développement du Bénin » traduit une volonté politique au sommet de l’État, d’asseoir les bases de la révolution industrielle et éviter les exportations des matières premières locales.
Prenant à son tour la parole, la Vice-Présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima a salué la jeune et dynamique équipe de la Sipi-Bénin SA. Elle a ensuite rappelé les attributions de la grande chancellerie avant de revenir sur la nouvelle politique de transformation des matières premières qui a donné aujourd’hui lieu à la construction de la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Pour avoir déjà touché du doigt la réalité lors de sa première visite, la Grande chancelière du Bénin a laissé entendre que la présente vise à sortir un peu du cadre théorique des échanges pour aller à la découverte. Elle a ensuite relevé tout ce que la Gdiz incarne aujourd’hui en matière de promotion de l’emploi, la volonté d’investissement, d’engagement entrepreneurial, la promotion de l’économie locale, etc.
Fortement séduits par la présentation faite de la Gdiz et les nombreux avantages y afférents, les chanceliers de ces différents pays n’ont pas manqué de poser des questions de curiosité. Preuve du grand intérêt qu’ils manifestent au label industriel béninois mondialement reconnu grâce aux contrats et partenariats internationaux. Cette zone industrielle qui a vocation de promouvoir et attirer les investisseurs offre de nombreuses garanties. Introduits dans la salle à maquette, la Vice-présidente de la République du Bénin et la délégation qui l’accompagne ont découvert la Gdiz en miniature avec ses 1640 ha répartis en quatre phases de réalisation. S’en est suivie la visite guidée de terrain où la délégation s’est rendue dans certaines unités de transformation où elle a pu toucher du doigt la révolution industrielle en marche au Bénin.
Satisfaction et émerveillement. Les grandes chancelleries africaines sont tombés sous le charme des nombreuses unités déjà opérationnelles et les travaux à venir avec plus de 35 nouveaux investisseurs. De quoi susciter un grand engouement. La Gdiz vient d’avoir ainsi de nouveaux ambassadeurs, de nouveaux porte-voix pour porter l’information très loin. De part et d’autre, des engagements ont été pris pour une franche et fructueuse collaboration.
